Vers 2 ans, plus ou moins, l'enfant se dissocie de l'autre , il dévelople son identité et veut faire seul, ou à sa manière. Parfois, ça occasionne une marée d'émotions qui le submerge. Il s'oppose à tout et rien. Et votre patience est à sa limite. A noter que l'enfant ai 2 ans, 3 ou 4 et voir plus, le besoin reste le même. S'affirmer! Donc, quoi faire pour aider l'enfant et ne pas perdre ses moyens?
Quand la crise arrive, le laisser aller au bout en restant tout près, prête à offrir l’accueil qu’il a besoin pour exprimer sa peine plus calmement. "Je suis là, je peux écouter ce que tu as à dire, quand tu seras plus calme" Avant de pouvoir entendre une explication, il a besoin d’être compris et pris en considération. Ce n'est pas toujours facile, mais faites-le pour vous de toute façon. Voyez que ce moment a besoin que vous y mettiez un regard qui demande du recul.
Si l'enfant vous frappe, laissez lui de l'espace, permettez qu'il tape sur quelque chose qui ne le blessera pas. (La colère déclenche des réactions physiologiques qui tendent les muscles, le besoin de décharger peut être inévitable, mais pas sur vous, l'enfant doit le comprendre) vous pouvez l'inviter à sauter sur place et serrer les poings, l'inviter à vivre cette colère, pourquoi ne pas le faire avec lui. Ça lui montre que vous savez ce qu'il ressent et ça peut désamorcer et vous évacuez en même temps votre propre trop plein. Une touche d'humour dans ce moment tendu est bienvenue tant qu'on ne ridiculise pas l'enfant. On le vit avec lui.
Entendre et refléter son besoin d’autonomie sera aidant , admettre qu’on ne fait pas comme l’enfant voudrait: "Ce n’est pas ça que tu veux. Qu’est ce que tu essaies de me dire ? tu veux le faire seul n’est-ce pas? "
Quand on va dans le sens de l’enfant , la plupart du temps l’enfant devient plus réceptif. Il cherchera peut-être même votre regard, parce que soudain il sent que vous avez compris.
Et puis on peut offrir: "Si tu veux ce matin c’est toi qu’il le fait seul et moi je t’aide." Offrir une alternative, un compromis: , "Je t'habille et c'est toi qui monteras seul dans la voiture."
Offrir l’occasion à l'enfant de pratiquer ses compétences seul quand c’est possible, prévoir un peu plus de temps dans la routine quand ce désir d'autonomie apparaît. En même temps, c'est ce qu'on veut, qu'il développe ses habiletés pour se débrouiller toujours un peu plus sans vous.
Utiliser ces méthodes douces implique qu’on lâche prise et qu’on accepte la nature de l’enfant. On le considère comme une personne à part entière, avec ses caractéristiques propres, ses limites et ses besoins. Vos gestes traduisent une façon d’Être plutôt qu’une façon de faire.
Mon journal parental
Voir article du blog: Mon journal du parent parfait:
«Je fais ce que je peux, je fais de mon mieux.»
Cliquez sur l'image pour en savoir plus ce projet.
Pour être en mesure d'accompagner l'enfant dans son autonomie, ça prend du temps. Ça implique qu'on lâche prise et de la patience.
Est-ce que le temps alloué à la routine est suffisant?
La valeur de l'autonomie est-elle importante pour moi? Fort probable que oui, comment je peux faire en sorte que je donne de la place à ce besoin?
Dans quel mesure je m'énerve? Est-ce qu'il y'a possibilité de prendre un peu de recul et respirer avant d'intervenir?
Est-ce que je me sens capable de faire face à ces crises? Si oui pourquoi et comment? Sinon, qu'est-ce qui m'en empêche? (Fatigué, stress, besoin de temps pour moi, ... ). Quel moyen je peux prendre pour voir à mes besoins?
Est-ce que je peux reconnaître le besoin de mon enfant qui fait une crise? Reconnaître qu'il utilise les moyens dont il dispose et qu'il a besoin de mon aide pour traverser cet étape?
J'écris dans mon cahier:
Qu'est-ce que je peux voir en moi que je peux améliorer pour aider mon enfant lorsqu'il vit une crise?
Quelle phase mon enfant traverse-t-il? Et quels sont les besoins qui se cachent derrière ces crises?
Soyez le plus spontanée possible, prenez quelques minutes pour le faire. Laissez les réponses venir.
N'hésitez pas à laisser vos commentaires ou vos questions.
Pour de l'accompagnement dans cette période difficile où votre enfant fais des crises, cherche à avoir le pouvoir et met votre patience à l'épreuve, vous pouvez me contacter pour qu'on puisse prendre-rendez-vous et en discuter et ensemble, surmonter ce défi.
Comments